Dans ce nouvel รฉpisode du podcast En toute franchise, lโExpress a reรงu Michael Di Luigi, franchisรฉ Xโpert Impact, un rรฉseau de techniciens automobiles spรฉcialisรฉ en dรฉbosselage sans peinture et autres petites rรฉnovations intรฉrieures.
Michael est un entrepreneur dans l’รขme. Aprรจs des รฉtudes en gestion d’entreprise, il devient en 2010 franchisรฉ Delko enseigne spรฉcialisรฉe dans l’entretien et la rรฉparation de vรฉhicules. Une premiรจre expรฉrience de franchisรฉ rรฉussie qui dure six ans. Et puis l’opportunitรฉ de vendre son affaire se prรฉsente. Michael redevient alors salariรฉ. Mais trรจs vite, l’envie d’entreprendre resurgit et, fin 2023, il rejoint Xโpert Impact, un tout jeune rรฉseau de franchises.
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Qu’est ce qui ne vous convenait pas avec le statut de salariรฉ ?
Michael Di Luigi : Le manque d’autonomie, se dire que si je voyais des incohรฉrences, des possibilitรฉs d’amรฉlioration, je n’avais pas forcรฉment mon mot ร dire. J’รฉtais dans un systรจme que je voulais faire รฉvoluer mais qui รฉtait assez sclรฉrosรฉ. Ce n’est pas trรจs valorisant et assez peu en accord avec ma faรงon de penser.
Vous รชtes jeune, vous avez envie d’entreprendre, comment avez-vous fait ?
M.DL : C’est une galรจre. Il fallait d’abord de trouver un secteur qui peut nous intรฉresser, dans lequel on a des compรฉtences et un secteur qui a du potentiel. Il ne suffit pas d’avoir des qualitรฉs et une expรฉrience dans une certaine activitรฉ. Si on ouvre une entreprise pour la refermer juste aprรจs par manque de dรฉbouchรฉs, parce qu’on ne peut pas facturer ses prestations, ce n’est pas trรจs cohรฉrent. J’ai donc choisi la franchise car je voulais trouver un modรจle pรฉrenne que je puisse reproduire chez moi, en Haute-Savoie. Je voulais que l’on m’apprenne quelque chose que je puisse ensuite valoriser.
Comment avez-vous fait pour ouvrir une franchise ร 26 ans avec peu dโapport ?
M.DL : Je disposais d’un apport raisonnable qui correspondait ร ce que demandait la franchise. Les banques รฉtaient assez frileuses, j’ai donc dรป les rassurer. Pour les convaincre, j’ai prรฉsentรฉ un dossier et un plan de financement sรฉrieux et une รฉtude de marchรฉ. J’ai dรป montrer que j’avais trouvรฉ un fonds de commerce, ce que je souhaite en faire, comment je comptais faire augmenter mon chiffre d’affaires. J’ai รฉgalement pu m’appuyer sur un franchiseur qui possรจde un certain nombre de rรฉussites รฉconomiques qui a prouvรฉ qu’il ne laissait pas ses franchisรฉs en difficultรฉ. Le nombre joue aussi, jโai pu lancer mon projet car j’ai dรฉmarchรฉ 18 banques. J’ai reรงu 16 refus, mais il suffisait d’un seul accord pour lancer la machine.
Issu du secteur de la finance, quโest ce qui vous plaisait dans le modรจle de la franchise ?
M.DL : Je dirais que c’est la sรฉcuritรฉ qui m’a sรฉduit. En m’appuyant sur un modรจle รฉprouvรฉ, je pouvais lรฉgitimement me dire qu’en faisant bien les choses et en me formant, il n’y avait pas de raison que รงa se passe mal. L’appui, ce nโest pas rien. Lorsqu’on est chef d’entreprise, on peut vite se sentir un peu seul face aux difficultรฉs, ou tout simplement avoir besoin d’รฉchanger avec des personnes qui vivent la mรชme situation. En cela, le modรจle de la franchise est trรจs pertinent. Il y a un rรฉseau qui prรฉvoit รฉnormรฉment de choses, tout un package pour vous permettre de rรฉussir en tant qu’indรฉpendant et encore plus lorsqu’on ne vient pas de ce corps de mรฉtier.
Vous vous รชtes tout de suite รฉpanoui dans ce mรฉtier dโentrepreneur ?
M.DL : Totalement. J’ai trouvรฉ ce qui me manquait en tant que salariรฉ en termes d’autonomie. En tant que franchisรฉ, j’apprรฉcie vraiment le fait que, si on fait bien les choses, tout fonctionne. Si on les fait mal, c’est notre faute, il n’y a pas de pare-feu, pas de fusible. Mais cela signifie aussi qu’on peut corriger le tir et essayer de trouver les bonnes solutions. On n’est pas contraint par le budget d’un autre dรฉpartement ou par un supรฉrieur qui n’a pas exactement les mรชmes objectifs que nous. On doit agir pour le bien commun de la boรฎte.
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